Richard Ier de Normandie, dit Richard « Sans-Peur », est le fils naturel du duc de Normandie Guillaume Longue-Épée et de Sprota, est le troisième « duc » de Normandie — en fait, ses prédécesseurs et lui-même dans un premier temps se qualifient de « jarl » des Normands et/ou de comte de Rouen, et il est le premier à se qualifier de duc. Il né vers 932/33 et mort en 996. [modifier] Biographie Il n'a pas plus de 10 ans à la mort de son père, assassiné en décembre 942, et se voit attribuer un conseil de régence comprenant quatre hauts personnages du duché normand : Bernard le Danois, Raoul Taisson, Anslech de Bricquebec et Osmond de Conteville. Mais le roi carolingien Louis d'Outremer, sous prétexte de faire son éducation, le fait transporter avec l'un de ses régents, Osmond, à sa cour de Laon. Il semble y avoir séjourné de 943 à 945 et s'être finalement enfui avec l'aide d'Osmond qui aurait organisé son évasion avec la complicité d'Yves de Bellême et de Bernard, comte de Senlis et vassal d'Hugues le Grand, duc des Francs. Pendant l'intervalle de temps, Herluin II de Ponthieu est nommé par le roi gouverneur de Normandie en 943 avant d'être tué par des Normands en 945. Cependant, entre temps, Louis d'Outremer s'est associé avec Hugues le Grand pour dépecer le jeune et fragile duché normand. Le roi s'attaque à l'Évrecin, tandis que le duc des Francs prend Gacé, Évreux et va assiéger Bayeux. Bernard le Danois suggère alors au roi que les Normands se résignent à se soumettre. Il obtient ainsi la fin des hostilités. Puis, contactant Hugues le Grand, il le convainc qu'il a été trompé par le roi. Et pour finir d'envenimer les relations entre les anciens alliés, il promet l'aide des Normands à Hugues contre le roi, amenant Hugues à commettre l'erreur de se lancer en campagne contre le roi. Par ailleurs Bernard le Danois, un Viking qui a gardé des contacts avec sa Scandinavie natale, s'est allié au roi danois Harald « Á-La-Dent-Bleue », et attire le roi dans un guet-apens le 13 juillet 945. Herluin II de Ponthieu meurt dans l'affaire et Louis d'Outremer est capturé. Il est transmis à Hugues le Grand qui le garde prisonnier à Laon jusqu'en juillet 946. Cela permet à Richard, maintenant adolescent et revenu en Normandie, de faire reconnaître l'indépendance de la Normandie par les Grands (Nobles) du royaume franc carolingien. En 946, craignant l'alliance du Normand Richard avec Hugues le Grand, le roi forme une coalition contre eux avec le roi Otton Ier de Germanie, Arnoul Ier, comte de Flandre, Conrad, duc de Bourgogne, et Alain Barbetorte, duc de Bretagne. Ayant attaqué Hugues le Grand et pris Reims, il pénètre en Vexin. Les Normands parviennent à détacher Otton de la coalition et défont les forces du roi dans la forêt de Roumare. Dans les années suivantes, le Normand soutient Hugues le Grand et épouse sa fille Emma en 960. En 948, des guerriers normands participent aux siège de Soissons par Hugues le Grand et il revient dans le Soissonnais l'année suivante, de nouveau avec des Normands. Richard et Emma n'ont pas d'enfants. C'est de Gunnor de Crépon, sœur d'Osbern de Crépon (cf. famille de Crépon), épousée « more danico » que Richard a une descendance : · Richard son successeur ; · Robert, comte d'Évreux et archevêque de Rouen ; · Mauger, comte de Mortain et de comte de Corbeil ; · Emma, future reine des Anglo-Saxons, puis des Danois ; · Havoise, épouse du duc de Bretagne ; · Mathilde, épouse d'Eudes II de Blois, comte de Blois. Il est probable que le duc Richard a d'autres concubines, des « frillas », et de nombreux bâtards dont : · Godefroi, comte d'Eu et de Brionne (cf. famille De Clare) ; · Guillaume, qui succède à son frère Godefroi à Eu. Les nombreux descendants du duc Richard sont appelés les « Richardides ». En 957, le roi et le duc des Francs décèdent l'un après l'autre. Lothaire, un carolingien, devient roi des Francs et tente d'assasiner le Normand lors d'un guet-apens. Richard, prévenu, évite de tomber dans le piège et c'est de nouveau la guerre. Les Bretons et Thibaud, comte de Blois et comte de Chartres harcèlent la Normandie au service du roi. Les Normands lancent une expédition contre Soissons où le roi a réuni en plaid les Grands de France et de Burgondie. La ville n'est pas prise mais le roi n'a rien tiré de l'assemblée. En 961, le roi tente un nouveau guet-apens mais les Normands, de nouveau prévenus, écrasent l'armée royale. En 964, le roi réunit une nouvelle assemblée à Melun. S'y trouve Liutgarde de Vermandois, belle-mère du duc Richard et qui s'est remariée avec Thibaud de Blois. Une armée est réunie dans le Drouai, s'empare d'Évreux et menace Rouen. Cette armée est bousculée une nuit par une attaque des Normands sur leurs camps. Ces derniers poursuivent leurs campagne dans le Chartrain et obtiennent un accord avec le roi, le traité de Gisors. La Normandie n'est désormais plus menacée jusqu'à la mort du duc. En 966, Richard fait d'ailleurs réformer le Mont Saint-Michel avec l'accord de Lothaire. Ce qui n'empêche pas les Normands de monter à leur tour des expéditions contre leurs voisins : en Flandre contre le comte Arnoul II de Flandre ou contre Albert de Vermandois dans la fin des années 980. Au plus tard en 968, Richard se reconnaît le vassal d'Hugues Capet. S'il ne l'aide pas contre Charles de Lorraine (en 988/91), il est son principal soutien lors du siège de Melun en 991 - le châtelain est passé au service d'Eudes Ier de Blois alors même que ce dernier vient d'acquérir Dreux tout en menaçant le duché normand. L'an suivant, il renverse ses alliances. Le puissant Foulque « Nerra » (le « Noir »), avec le soutien d'Hugues Capet, développe sa principauté sur la Loire, vers les comtés de Nantes et de Rennes tout en construisant de nouvelles fortifications en Anjou et en Touraine. Pour parer à cette nouvelle menace, Richard s'allie à Eudes de Blois et adhére à une coalition contre l'Angevin comprenant le duc d'Aquitaine, le comte de Flandre et le comte de Rennes. Richer rapporte qu'en 992, des Normands participent aux côté des Bretons, à la bataille de Conquereuil que remporte Foulque. Cette alliance bretonne amène un double mariage des enfants de Richard et de Conan. Il décéde en 996, la date de sa mort nous est donnée par Dudon de Saint-Quentin, bien renseigné sur les Normands du duché. Il est enterré à Fécamp. Richard a rétabli la paix et la prospérité dans le territoire, momentanément perturbé par les troubles de sa minorité. Il a dirigé la province d'une main de fer. Malgré sa longévité, Richard ne laissa qu'un jeune héritier, encore incapable d'imposer sa propre autorité. [modifier] Bibliographie Georges Bordonove, Hugues Capet, le fondateur, Paris : Pygmalion, 1986 ISBN 2857042221 |
Jean-François Oeben Naissance : Aix-la-Chapelle, 1721 - Décès : Paris, 1763 Oeben accomplira son apprentissage à Paris, approximativement à partir de 1740 ou 1745. Il entrera dans l'ancien atelier de André-Charles Boulle au Louvre, où il travaillera entre 1751 et 1754, puis obtiendra un nouvel atelier aux Gobelins, jusqu'en 1761. Il deviendra, au cours de cette période, ébéniste du Roi et obtiendra un autre local à l'Arsenal. Il s'y établira définitivement jusqu'à sa mort et comptera une clientèle célèbre et fortunée, notamment Madame de Pompadour. Entouré notamment de Jean-Henri Riesener (1734-1806) (qui prendra sa succession) et de Jean-François Leleu (1729-1807), Oeben produira de nombreux meubles caractérisés par l'ingéniosité et la commodité des mécanismes ainsi que la perfection et la beauté des marqueteries. Professeur de Jean-Henri Riesener et Jean-François Leleu En relation avec André-Charles Boulle Qui est Jean-François Oeben ? J F Oeben est un ébéniste du XVIII ème siècle. Il est né en Allemagne , le 9 octobre 1721. Il y fait son apprentissage et son tour de compagnonnage l'amène à Paris, où il travaille et habite au faubourg Saint antoine.Il se marie en 1749 avec Françoise Marguerite Vandercruse avec qui il aura quatre filles. La troisième fille, Victoire, épousera l'avocat Charles Delacroix de Coutaud et sera la mère du peintre Eugène Delacroix. Il travaille ensuite avec Charles-Joseph Boulle qui lui loue un appartement aux galeries du Louvre. Il entre ainsi dans le monde des artisans protégés et employés par le roi. Il déménage ensuite à la manufacture des Gobelins et est nommé ébéniste du roi en 1754 : il reçoit la première commande de la cour : une commode pour le Dauphin. On lui accorde ensuite un logement et un atelier à l'Arsenal. Il travaille pour la cour, en particulier Madame de Pompadour, et c'est pendant qu'il travaille au bureau du roi qu'il meurt le 21 janvier 1763. Les meubles de J F Oeben: On connaît un certain nombre de meubles de J F Oeben, même si son estampille ne figure pas sur tous, même si certains meubles signés datent d'après sa mort. Le plus connu est le bureau du roi qu'on peut voir à Versailles, celui auquel il travaillait au moment de sa mort. J F Oeben est surtout célèbre et recherché pour ses qualités dans la réalisation de deux spécialités : ses marquetteries, essentiellement à motifs de fleurs, qu'il remet à la mode ; ses petits meubles mécaniques,par exemple des tables à écrire qui se transforment en tables de toilette, le plateau bascule et laisse apparaître des tiroirs et des casiers. Sa clientèle de membres de la cour et de parents du roi montre bien sa notoriété. Madame de Pompadour met dans le décor d'un de ses portraits un des meubles réalisés pour elle par Oeben. Pour en savoir plus :il existe peu d'ouvrages sur J F Oeben, on peut toutefois consulter le numéro des Cahiers du mobilier consacré à Jean François Oeben de Rosemarie Stratmann-Döhler , Paris, éditions de l'Amateur, 2002. Il a travaillé dans l'ancien atelier d'André-Charles Boulle avant d'obtenir un nouvel atelier aux Gobelins en 1754. Brillant ébéniste, il a obtenu en 1761 le prestigieux titre d'ébéniste du Roy en 1761, grâce auquel il a obtenu un atelier à l'Arsenal. Il était réputé pour ses petits meubles à mécanismes et ses marqueteries d'une grande finesse. Son œuvre la plus célèbre est le bureau du roi Louis XV, commandé en 1760. Oeben est décédé en 1763, bien avant d'avoir achevé le meuble. Sa succession donna lieu à une lutte entre ses principaux élèves, Jean-François Leleu et Jean-Henri Riesener. Riesener l'emporta et termina le bureau en 1769. Oeben accomplira son apprentissage à Paris, approximativement à partir de 1740 ou 1745. Il entrera dans l'ancien atelier de André-Charles Boulle au Louvre, où il travaillera entre 1751 et 1754, puis obtiendra un nouvel atelier aux Gobelins, jusqu'en 1761. Il deviendra, au cours de cette période, ébéniste du Roi et obtiendra un autre local à l'Arsenal. Il s'y établira définitivement jusqu'à sa mort et comptera une clientèle célèbre et fortunée, notamment Madame de Pompadour. Entouré notamment de Jean-Henri Riesener (1734-1806) (qui prendra sa succession) et de Jean-François Leleu (1729-1807), Oeben produira de nombreux meubles caractérisés par l'ingéniosité et la commodité des mécanismes ainsi que la perfection et la beauté des marqueteries. |
Oeben (Simon), frère cadet de Jean François, fut aussi ébéniste du Roi. On a souvent confondu ces personnages et, déjà de leur vivant, la méprise était commune. Il faut avouer que tout concourait à l'entretenir, car les deux frères, mariés aux deux sours ( Simon Oeben épousa en effet Marie-marguerite Vandercruse, seconde fille de l'ébéniste François Vandercruse Lacroix ), suivirent de prés la même carrière. J'ai trouvé un document de l'époque ou Simon est donné pour un "élève de Boulle", ce qui ferait croire qu'ils avaient débuté ensemble dans les galeries du Louvre. Ils furent patronnés l'un et l'autre par Mme de Pompadour. Le plus jeune, entré aux Gobelins sous les ordres de son aîné en 1755, il lui succéda neuf ans plus tard dans la place de premier ébéniste à cette manufacture. Il y demeura le reste de sa vie. On l'avait pourvu d'un assez vaste logement, auquel attenaient cour et jardin. La place dont il disposait lui permit d'ouvrir, à côté de son atelier, un magasin qui compta parmi les plus importants de la capitale. Depuis le 28 janvier 1764, Simon Oeben faisait partie de la communauté des Maîtres menuisiers; il fut un des jurés de sa corporation de 1770 à 1772 et vécut jusqu'au 4 avril1786. Pierre Kjellberg dans son ouvrage sur "Le mobilier Français du XVIIIeme siècle" nous raconte Simon Oeben : Maître le 17 octobre 1769. Mort le 4 avril 1786. Frère du célèbre Jean François Oeben, il pratique, comme lui, l'ébénisterie et, comme lui, épouse en 1756 une des sours de Roger Vandercruse (RVLC), Marie-marguerite, qui lui donnera douze enfants. Lorsqu'en 1754, Jean François succède à Charles Joseph Boulle comme ébéniste du Roi, Simon travaille avec lui dans son atelier des Gobelins puis reste seul, deux plus tard, après le départ de son frère pour l'Arsenal. Il reçoit à son tour le titre de premier ébéniste du Roi. Il ouvre en outre un important magasin pour écouler sa production. Il bénéficiera d'une riche clientèle, dont le duc de Choiseul. Le 28 janvier 1764 est généralement indiqué comme date d'accession à la maîtrise de Simon Oeben. Il pourrait s'agir d'une confusion avec Jean François Oeben, dont la veuve aurait sollicité la maîtrise, à titre posthume, afin de pouvoir continuer à gérer l'atelier. Il reste acquis que les lettres de maîtrise de Simon ont bien été enregistrées au Châtelet en 1769. Précisons qu'en tant qu'ébéniste travaillant pour le Roi, il pouvait estampiller ses oeuvres avant même cette formalité. Sans doute ne l'a-t-il fait que rarement car les meubles marqués de son nom restent peu nombreux. Dominé par le prestige de son aîné, Simon Oeben ne semble pas faire preuve du même esprit inventif. Ses meubles, d'une grande qualité de fabrication, s'apparentent, par leurs formes et leur décor, à ceux de Jean François Oeben. Transition ou début Louis XVI. La commode Transition à double ressaut, en satiné ou en acajou plaqué à fil horizontal, constitue l'un des meubles préférés de l'ébéniste. D'une sobriété extrême, elle ne tire sa séduction que des chaudes tonalités du bois et d'une discrète mouluration. D'une exécution très raffinée, elle comporte généralement des montants à pan coupé à double décrochement. Les bronzes se limitent aux anneaux de tirage. Simon Oeben n'a certes pas eu l'exclusivité de ce modèle, et l'on en connaît des exemplaires estampillés de Jean François Oeben ou de Roger Vandercruse (RVLC) ; il est vrai que les trois hommes avaient des liens de parenté fort étroits. |
Portrait de Victoire Delacroix Joseph CHINARD (Lyon, 1756-Lyon, 1813) Plâtre teinté.Signé :Chinard de Lyon.Ø. 0,210 m Don Mme B. Méra MD 1993-11 Fille du célèbre ébéniste de Louis XV, Jean-François Oeben, Victoire (1758-1814) épousa en 1778 Charles Delacroix (1741-1805), successivement ministre des Affaires étrangères sous le Directoire, préfet à Marseille puis à Bordeaux, après avoir été député de la Marne sous la Convention et voté la mort de Louis XVI. D'après une rumeur insistante, qui circula dans les salons parisiens et qui fut reprise par bien des biographes du peintre, Victoire aurait partagé ses faveurs entre son mari et Charles-Maurice de Talleyrand-Perigord (1754-1838) : ce dernier avait précisément succédé à Charles Delacroix au poste de ministre des Relations extérieures. Pendant la grossesse de Victoire, Charles représentait en Hollande le gouvernement de la République. Or sept mois et treize jours avant la naissance de Delacroix, il avait été opéré d'une tumeur qui le privait jusqu'alors " de tous les avantages de la virilité ". Ce médaillon a pour pendant le portrait de Charles Delacroix, également conservé au musée national Eugène Delacroix et signé : Chinard de l'Institut et de l'Athénée de Lyon à Marseille . L'un et l'autre ont été réalisés après la rencontre du sculpteur avec Charles Delacroix, rencontre ménagée par Raymond de Verninac, préfet du Rhône de 1800 à 1802, qui avait épousé la sœur du peintre, Henriette. Selon toute vraisemblance, d'autres exemplaires de cette paire ont dû être exécutés pour différents membres de la famille de Delacroix. Tout au long de sa carrière, Chinard a montré une prédilection pour l'art du portrait, que ce soit sous forme de bustes ou de médaillons. Il participa à de nombreux projets décoratifs à la gloire de Bonaparte et fut notamment sollicité par Charles Delacroix pour ses projets d'embellissement de la ville de Marseille puis de la ville de Bordeaux. |
Marie Catherine POCQUET femme de Alexandre Claude Francois D'ALESSO n'est pas morte de sa belle mort , mais assassinée par le maître d'école de Neuville , d'un coup de fusil dans l'oreille pour la guérir de sa surdité, histoire vraie sur laquelle j'ai fait des recherches et reconstitué toute l'histoire . Remerciements à Geneviève ESCAFFRE Entérrée dans la chapelle d'Eragny |
A voir Mari = "Vanni Pubro" |
notée kuistin par erreur, in = femme, et kuist mauvais electure de reiff en langue allemande |
Riesener konnte sich durchsetzen. Er heiratete am 6. August 1767 die Witwe seines Lehrmeisters Francoise Oeben, geborene van der Cruse in Paris (Tochter des Pariser Ebenisten Francois van der Cruse </w/index.php?title=Francois_van_der_Cruse&action=edit> und die Schwester des bekannten Möbelkünstlers Roger van der Cruse </w/index.php?title=Roger_van_der_Cruse&action=edit>) und wurde Werkstattleiter im Arsenal (Paris) </w/index.php?title=Arsenal_%28Paris%29&action=edit>. Er erhält am 23. Januar 1768 den ersehnten Meistertitel Aus dieser Ehe stammt der 19. Oktober 1769 in Paris geboren Henry François Riesener </w/index.php?title=Henry_Fran%C3%A7ois_Riesener&action=edit>, der ein berühmter Maler in Paris wurde. Henri François RIESENER (Paris 1767-1828) est le fils du célèbre ébéniste des rois Louis XV et Louis XVI. Il fit son apprentissage chez Vestier puis entra en 1788 aux écoles de l'Académie. On le retrouve en 1790 et 1792 comme élève de Vincent et est réputé pour avoir été élève de David. Dès sa jeunesse, il s'illustra comme portraitiste et au Salon de 1793, il exposa deux portraits de femme. Les évènements de la Révolution le firent soldat pendant un certain temps. Sa famille fut ruinée pendant cette période et nous le retrouvons peintre au Salon de 1799. Il exposa des portraits et des miniatures régulièrement jusqu'en 1814. Un portrait de Napoléon, le représentant pendant le déjeuner, remporta un tel succès que Riesener en fit une cinquantaine de répliques. La Restauration priva Riesener de la plupart de ses clients et en 1816 il décida de partir pour la Russie où il fit de nombreux portraits pendant sept ans. La rencontre du grand duc Constantin à Varsovie lui avait valu, en effet, la protection non seulement de ce prince mais aussi de l'impératrice douairière, du Tzar Alexandre et d'autres grands dignitaires russes. De retour en France en 1823, il retrouva son succès et exposa encore en 1824 et 1827. Il était en fait l'oncle de Charles-Henry Delacroix. Parmi ses portraits les plus célèbres, on peut citer celui de l'acteur Talma au musée Marmottan, et celui du bronzier Ravrio au musée du Louvre. |
Johann Heinrich Riesener (* 4. Juli </wiki/4._Juli> 1734 </wiki/1734> in Gladbeck </wiki/Gladbeck>; † 6. Januar </wiki/6._Januar> 1806 </wiki/1806> in Paris </wiki/Paris>) war ein französischer Möbeltischler </wiki/Ebenist>. Leben [Bearbeiten </w/index.php?title=Johann_Heinrich_Riesener&action=edit§ion=1>] Riesener wurde als zweiter Sohn von drei Söhnen des Ehepaares Jan Hermann Riesener und seiner Frau Margaretha, geborene Brahms, im 1800-Seelen zählenden Bauerndorf Gladbeck </wiki/Gladbeck> geboren. Der Vater war neben seinem Tagwerk als Kötter auch noch als Stuhldrechsler </wiki/Drechsler> tätig und verdiente sich ein Zubrot als "Amtsfron" der Erzbischöflichen Kanzlei des Kölner Fürstbischofs. Durch die Not der damaligen Zeit entschloß sich Johnann und sein Bruder nach Frankreich </wiki/Frankreich> 1755 </wiki/1755> auszuwandern. Auf welche Weise Riesener nach Paris, ob als Wanderer oder durch die Protektion einer einflussreichen Persönlichkeit wie dem Erzbischof zu Köln, für den sein Vater arbeitete, ist unklar. Den kärglichen Hof am heutigen Oberhof, in dem Riesener geboren wurde, erbte der jüngste Bruder. In Paris wurde er Lehrling bei Jean-Francois Oeben </wiki/Jean-Francois_Oeben>, der "Hof-Möbelkünstler", auch der „ébéniste du roi du gobelins" genannt. Oeben gilt außerdem als Protègè der Madame Pompadour </wiki/Madame_Pompadour>. Dem Tod Oebens folgte eine Auseinandersetzungen zwischen Jean-Henri Riesener und [[Jean-François Leleu], einem ehemals einfacher Arbeiter aus Saint-Antoine </wiki/Saint-Antoine> um die Gunst der Witwe Oebens und somit um die Nachfolge der Werkstatt. Riesener konnte sich durchsetzen. Er heiratete am 6. August 1767 die Witwe seines Lehrmeisters Francoise Oeben, geborene van der Cruse in Paris (Tochter des Pariser Ebenisten Francois van der Cruse </w/index.php?title=Francois_van_der_Cruse&action=edit> und die Schwester des bekannten Möbelkünstlers Roger van der Cruse </w/index.php?title=Roger_van_der_Cruse&action=edit>) und wurde Werkstattleiter im Arsenal (Paris) </w/index.php?title=Arsenal_%28Paris%29&action=edit>. Er erhält am 23. Januar 1768 den ersehnten Meistertitel Aus dieser Ehe stammt der 19. Oktober 1769 in Paris geboren Henry François Riesener </w/index.php?title=Henry_Fran%C3%A7ois_Riesener&action=edit>, der ein berühmter Maler in Paris wurde. Leleu, gekränkt durch die Abweisung, versucht sich zweimal an Riesener zu rächen: Er versieht einen Toiletten- und Schreibtisch, der eindeutig Oeben zuzuordnen ist, mit seinem Namensstempel. Zum anderen ist durch eine Anzeige Rieseners beim Polizeiamt in Châtelet </wiki/Ch%C3%A2telet> dokumentiert, dass Leleu ihn am 12.8.1765 auf offener Straße verprügelt, dessen Hut in den Schlamm geworfen hatte und darauf herumgetrampelt war. "...aus Hass gegen den Kläger, der die Geschäfte der Witwe Oeben Oeben im Arsenal führt, bei der besagter Leleu gearbeitet hat, wurde er einige Male von dessen Frau beleidigt..., als er gestern gegen sechs Uhr abends mit zwei Brettern beladen nach Hause zurückkehrt, begnet ihm Leleu und dessen Compagnon, die beide auf ihn zugehen, und besagter Leleu schlägt ihn mehrmals auf den Kopf..." Nach dem Tode seiner Frau Françoise um 1776 heiratete Riesener 1783 Anna Marie Grezel, die minderjährige Tochter eines Pariser Bürgers. Seine Stücke erfreuten sich großer Beliebtheit beim Adel bis er durch die Ereignisse der Französischen Revolution </w/index.php?title=Franz%C3%B6sischen_Revolution&action=edit> und den damit verbundenen stilistischen Wandel seine dominate Stellung verlor. Nach der Zeit, die sich von allem monarchischen Gebaren befreien wollte, wurden die Werke Rieseners nicht mehr geschätzt. Trotz seiner guten Verbindungen zum Adel, hat es den Anschein, dass er sich mit dem herrschenden Regime arrangiert hat. Zusammen mit dem Malern Jean-Louis David </w/index.php?title=Jean-Louis_David&action=edit>- Jakobiner </wiki/Jakobiner> und Mitglied des Nationalkonvent </wiki/Nationalkonvent>- sowie Hubert Robert </w/index.php?title=Hubert_Robert&action=edit> wird er 1793 Mitglied einer Kommission, die Expertisen der beschlagnahmten Möbel der Adligen für die revolutionären Auktionen erstellt. Seine Kompetenz und sein Wissen wurden wohl nach der Revolution noch sehr geschätzt, da er oft im brancheninternen Handelsgerichtshof als Schlichter benannt wird. 1801 schließt er seine Werkstatt im Arsenal und zieht in die Rue Saint-Honore Nr.2 , einem Pavillon, auf den Grunstücken der Jakobiner. Der einst gefeierte Ebenist zog sich immer mehr zurück und starb am 6. Januar 1806 verarmt im Alter von 71 Jahren. Sein Grab ist unbekannt,dennoch haben ihm seine Nachfahren auf dem Friedhof Pére Lachaise </wiki/Cimeti%C3%A8re_du_P%C3%A8re_Lachaise> einen Gedenkstein gesetzt. Werke [Bearbeiten </w/index.php?title=Johann_Heinrich_Riesener&action=edit§ion=2>] Bureau du Roi </w/index.php?title=Bureau_du_Roi&action=edit> im Schloss_Versailles </wiki/Schloss_Versailles> Erwähnt sei sein von Oeben begonnener-Schreibtisch, dem „Bureau du Roi" mit Geheimfächern und einer vom ihm erfundenen Knopfdruck-Rollade, den er 1769 fertig stellte und wofür er 62 775 Livres erhielt. Zwischen 1774 bis 1784 soll Riesener 938 000 Livres (nach heutigem Wert 2 Mio. Euro) verdient haben. Ein Kunst-Tischlergeselle verdiente höchstens zwei Livres </wiki/Livres> am Tag. Personendaten </wiki/Wikipedia:Personendaten> NAME Riesener, Johann Heinrich ALTERNATIVNAMEN KURZBESCHREIBUNG Möbeltischler GEBURTSDATUM 4. Juli </wiki/4._Juli> 1734 </wiki/1734> GEBURTSORT Gladbeck </wiki/Gladbeck> STERBEDATUM 6. Januar </wiki/6._Januar> 1806 </wiki/1806> STERBEORT Paris </wiki/Paris> Von „<http://de.wikipedia.org/wiki/Johann_Heinrich_Riesener>" |
Gladbeck (près d'Essen), 1734 Paris, 6 janvier 1806 Jean-Henri Riesener fut, avec Boulle, le seul ébéniste de l'Ancien Régime dont le nom était encore connu au XIXe siècle, de Balzac par exemple. Comme beaucoup d'ébénistes parisiens des XVIIe et XVIIIe siècles, c'était un émigré rhénan. Fils d'un menuisier en sièges, il naquit à Gladbeck (Rhénanie du Nord - Westphalie). Il fut formé à Paris dans les années 1750 par son compatriote bien connu, Jean-François Oeben, fournisseur de la marquise de Pompadour, installé à l'Arsenal. D'Oeben, Riesener retint notamment le goût des meubles mécaniques et l'art de la marqueterie de fleurs. Il ne devait quitter l'Arsenal qu'à l'extrême fin de sa vie. En effet, après la mort d'Oeben, il dirigea son atelier grâce à l'appui de sa veuve, sœur de l'ébéniste Roger Vandercruse La Croix, qu'il épousa en 1767 et dont il eut un fils, le peintre portraitiste Henri-François Riesener. Jean-Henri devint maître en 1769, année durant laquelle il livra à Versailles le célèbre bureau à cylindre de Louis XV commencé par Oeben en 1760 (Versailles). En 1774, il succéda à Gilles Joubert comme ébéniste du Garde-Meuble de la Couronne, fonction qu'il remplit avec succès jusqu'en 1784. Il fut alors remplacé par Guillaume Benneman, en partie pour des raisons d'économie, mais continua à travailler pour Marie-Antoinette. Il jouissait aussi d'une abondante clientèle privée. La Révolution brisa la carrière de Riesener dont les dernières années pâtirent de difficultés financières. Riesener était comme Boulle ou Cressent un véritable créateur de formes et de décors. Il a forgé un style qui lui est propre et qui est immédiatement identifiable. La répartition des surfaces en trois compartiments constitue l'un de ses traits les plus caractéristiques, qu'il s'agisse de façades de commodes, de cylindres de bureaux ou de ceintures de tables ; le compartiment central est toujours fortement marqué. Riesener a exécuté parallèlement des meubles sobrement couverts d'un placage de magnifiques acajous et des meubles très décorés. Dans le domaine du décor, il s'est d'abord servi d'une mosaïque de « rosettes » inscrites dans des octogones, qu'il a remplacées vers 1784 par un frisage de losanges en sycomore teint appelé à l'époque « satiné gris », ces différents fonds encadrant d'admirables tableaux en marqueterie - vases de fleurs ou trophées. Les meubles de Riesener sont accompagnés de bronzes dorés éblouissants par la qualité de la ciselure, exécutés sous sa direction, sur lesquels les motifs néoclassiques à la mode sont tempérés par l'abondance des chutes et des guirlandes de fleurs. La production subsistant de Riesener est considérable et, bien des meubles royaux ayant été vendus pendant la Révolution, enorgueillit les musées du monde entier. Il faudrait citer beaucoup d'œuvres majeures, telles les deux plus monumentales : la commode de la chambre des petits appartements de Louis XVI à Versailles (1775, Chantilly), rythmée par quatre cariatides en bronze, sur laquelle l'ébéniste dut remplacer le décor monarchique sous la Révolution, et l'armoire à bijoux de la comtesse de Provence (vers 1780 ; coll. de S. M. la reine d'Angleterre), surmontée d'un groupe d'enfants en bronze soutenant les armes de la princesse, que George IV acheta en 1825. Ce fut pour Marie-Antoinette que Riesener créa ses œuvres les plus harmonieuses ou les plus audacieuses, dans les dernières années de l'Ancien Régime : l'ensemble de meubles en « satiné gris », si élégants, de ses petits appartements des Tuileries (1784), dont une commode, un bureau à cylindre et une table de nuit sont conservés au Louvre et une table de toilette au Petit Trianon ; les trois commodes et les deux encoignures en acajou, majestueuses, exécutées pour son salon des nobles de Versailles (1786), qui ont en partie repris leur place ; la commode et le secrétaire en laque du Japon, matériau rarement utilisé par Riesener, de ses appartements de Saint-Cloud (New York) ; ou, plus précieux encore, le bureau à cylindre et la table à ouvrage plaqués de losanges de nacre, qui ont aussi retrouvé leur destination, le boudoir de la Reine à Fontainebleau. Les meubles de Riesener influenceront la production néo-Louis XVI du second Empire. Par la créativité de son œuvre comme par son rôle historique Riesener occupe une place éminente dans l'évolution du mobilier français. _________________________ Daniel Alcouffe conservateur général honoraire au musée du Louvre ________________________ Publié sous l'autorité scientifique du Haut comité des Célébrations nationales, placé sous la présidence de Jean Leclant, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Renseignements auprès de la direction des Archives de France : 01 40 27 62 01 BIBLIOGRAPHIE D.ALCOUFFE, A.DION-TENENBAUM, A.LEFÉBURE et B.PALLOT, Le Mobilier du musée du Louvre, Dijon, Faton, 1993, 2 vol. A.PRADÈRE, Les Ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, Chêne, 1989 (P.370-387). P.VERLET, Möbel von J.H.Riesener, Darmstadt, 1955. |
Léon Riesener (1808-1878) Cousin germain de Delacroix, Léon Riesener est le petit-fils de Jean-Henri Riesener (1734-1806), l'un des plus célèbres ébénistes de l'époque de Louis XVI, et le fils de Henri-François Riesener (1767-1828), peintre qui après avoir connu un certain succès sous l'Empire se rendit à la cour du tsar Alexandre où il mena une brillante carrière. Delacroix avait une affection particulière pour sa tante avec qui il aimait s'entretenir de littérature. En 1824, ils traduisaient ensemble Childe of Harold. Devenue veuve, elle se retira à Frépillon dans la vallée de Montmorency où Delacroix allait souvent lui rendre visite. A 15 ans, Léon Riesener fréquenta l'atelier de Gros. A partir des années 30, il commence à exposer régulièrement et à partir des années 40, il reçoit plusieurs importantes commandes de peintures murales (chapelle de l'hospice de Charenton, plafonds de la bibliothèque du Sénat, église de Saint-Eustache et l'Hôtel de Ville de Paris). Si l'œuvre de Léon Riesener est d'une grande variété -il a touché à tous les genres-, elle n'en continue pas moins la grande tradition coloriste fortement marquée par l'influence de son illustre cousin qui l'a toujours soutenu, allant même parfois jusqu'à le recommander. Outre qu'il lui fit don d'une importante somme d'argent, Delacroix le fit aussi légataire de sa maison à Champrosay et de tout ce qu'elle contenait. |
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