LACROIX (Roger VANDERCRUSE dit) (1728-1799). Ebéniste dont l'une des sœurs épousa successivement Jean-François Oeben puis le célèbre Riesener. Roger Lacroix, dont l'estampille se composait des lettres RVLC, créa des meubles d'excellente qualité, marquetés de fleurs ou de motifs géométriques. Un de ses décors les plus remarquables consistait en filets bleu vif disposés en losanges entre lesquels des fleurettes de même couleur se détachent sur un fond bleu pâle. |
LACROIX (Roger VANDERCRUSE dit) (1728-1799). Ebéniste dont l'une des sœurs épousa successivement Jean-François Oeben puis le célèbre Riesener. Roger Lacroix, dont l'estampille se composait des lettres RVLC, créa des meubles d'excellente qualité, marquetés de fleurs ou de motifs géométriques. Un de ses décors les plus remarquables consistait en filets bleu vif disposés en losanges entre lesquels des fleurettes de même couleur se détachent sur un fond bleu pâle. Roger Lacroix (1728-1799) était également appelé Roger Vandercruse selon le patronyme flamand de son père. Biographie Ce fut un ébéniste célèbre de la noblesse parisienne qui fournit le duc d'Orléans >, Madame du Barry, le roi Louis XVI et la cour en général. Reçu maître en 1755 , Roger Vandercruse fut l'un des grands représentants du style Transition. Ses meubles très décorés par des marqueteries et des incrustrés d'acajou avaient plus souvent une finalité décorative qu'utilitaire. Ces petites tables étaient célèbres avec leur marqueterie et leurs bronzes à l'antique, tous deux influencés par Jean-François Oeben . |
Habite Charleville (Ardennes 08) |
VAROQUIER Nicolas, notable de la commune de Sedan, âgé de 62 ans, natif de Givry, domicilié à Sedan, département des Ardennes, condamné à mort le 15 prairial an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice des conspirations et complots, formés avec le tyran Capet, ses agents, et notamment Lafayette en prenant et publiant, de concert avec lui, des arrêtés et proclamations au mois d'août 1792 rendantes à protéger sa trahison, et en retenant comme otages des représentants du peuple délégués par corps législatif. |
Charles Étienne Raymond Victor de Verninac, né à Paris le 19 novembre 1803, était le seul enfant de la soeur de Delacroix Henriette et de Raymond de Verninac (1762-1822), qui avait servi dans le Corps Diplomatique, comme Ambassadeur en Suède de 1792 jusqu'à la rupture des liens diplomatiques lors de la mort de Louis XVI ; à la Porte de 1795-7, sous le Sultanat de Selim III; et en Suisse de 1802-5, prenant sa retraite du service à la fin de son ambassade. Pendant le Consulat il avait été Préfet du Rhône. Après avoir obtenu son diplôme en Droit, Charles, désormais orphelin, sa mère étant morte en 1827, a rejoint le Service Consulaire et a été posté à Malte comme Vice-consul débutant en 1829. Deux ans plus tard il est rappelé à Paris et nommé Vice-consul au Chili. Après un voyage plein d'incidents, pendant lequel il a subi les rigueurs d'une tempête au Cap Horn, Corne et de l'hostilité hargneuse de son supérieur, M. Ragueneau de la Chainaye, il est arrivé à Valparaiso, où on le charge des affaires consulaires, le 11 mai 1832, plus de cinq mois après qu'il ait quitté Toulon. En janvier 1834 il part de Valparaiso pour le voyage de retour en France via l'Isthme du Panama. A Vera Cruz il a contracte la fièvre jaune, dont il meurt à New York à l'âge de trente ans, le 22 mai 1834. Le 20 juillet Delacroix a écrit à Soulier sa détresse à l’annonce de la mort de son neveu, qui était pour lui plutôt un jeune frère, puisqu'il n’avaient que cinq années de différence : 'J'ai appris la fin prématurée de mon bon Charles, de mon bon neveu, le seul reste de ma triste famille [. . .] Tu as un peu connu, toi, cet être excellent [. . .]; tu peux donc apprécier ce que j'ai perdu' (Correspondance, je. 376). (Pour un récit plus détaillé de la carrière de Charles et des portraits de lui par Delacroix, voir L. Johnson, "'Eugène Delacroix and Charles de Verninac: An Unpublished Portrait and New Letters'", Burlington Magazine, 110 ( 1968), 511-18, 1 and J62, J83, J92, J236.) |
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Ramena l'obélisque de la Concorde Ministre 17 juillet 1848 - 20 décembre 1848 Député de Lot 08/07/1849 - 02/12/1851 |
Raymond de Verninac était né le 7 janvier 1761 dans le Lot ; sa branche familiale avait ajouté Saint-Maur à son patronyme. Il étudie le droit, à Paris puis en Angleterre, tout en s'adonnant à la poésie. Grand serviteur de l'Etat, il commence sa carrière comme médiateur entre l'Assemblée nationale et la Papauté à propos d'Avignon ; il sera ensuite ambassadeur ou envoyé extraordinaire à Stockholm, à Constantinople. Les préfectures étant créées par Bonaparte, Premier Consul le 3 mars 1800, Verninac est aussitôt nommé préfet général du Rhône. Il s'installe officiellement le 10 avril. Le préfet Verninac déploie une grande activité administrative dans tous les domaines de son département, ce qui ne l'empêche pas, moins de trois mois après son arrivée, de vouloir faire revivre le passé littéraire, scientifique et artistique de Lyon. Pour cela, le dimanche 13 juillet 1800, il réunit à l'hôtel de la Préfecture, rue Boissac, des savants, littérateurs et artistes, en particulier les survivants de la défunte Académie. Il leur tient discours pour déplorer la disparition de l'Académie et n'a aucune peine à les convaincre de la faire renaître sous le nouveau nom d'Athénée qui est tout simplement celui figurant sur l'ancien sceau académique. C'est l'oncle de Raymond, son homonyme, ministre de la marine qui piloter ale retour de l'Obélisque de la concorde. Paris, 26 octobre 1801 Napoléon Au citoyen Talleyrand Je désire que vous donniez l'ordre, Citoyen Ministre, au citoyen Verninac (Raymond de verninac de Saint-Maur, 1762-1822. Il est, depuis août, ministre plénipotentiaire en Helvétie) et au général Montchoisy de faire occuper le bas Valais par trois bataillons : l'un se tiendra a Brigg, l'autre à Sion, le troisième à Villeneuve. Ces troupes seront sous les ordres du général de division Turreau, qui a l'ordre d'employer tous les revenus provenant de ce pays pour l'entretien de ce corps de troupes. Je désire que le citoyen Verninac envoie un rapport qui fasse connaître la population actuelle et les revenus de la portion du Frickthal qui, par le traité de Lunéville, est cédée à la France. Ambassadeur en Suède de 1792 jusqu'à la rupture des liens diplomatiques lors de la mort de Louis XVI ; à la Porte de 1795-7, sous le Sultanat de Selim III; et en Suisse de 1802-5, prenant sa retraite du service à la fin de son ambassade |
veuve de pierre hoenberger |
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